Le Camp chanson Québecor de Petite-Vallée : Faire rayonner la musique et les passions des plus jeunes

Le Camp chanson Québecor de Petite-Vallée : Faire rayonner la musique et les passions des plus jeunes
Depuis ses débuts en 2001, le Camp chanson Québecor de Petite-Vallée accueille chaque été enfants, adolescents et adultes pour offrir des formations sur mesure aux passionnés de musique. Camille Cormier et Éli-Yan Gasse s’y retrouvent chaque année depuis leur plus jeune âge et sont unanimes sur le rôle formateur du Camp chanson qui permet aussi de faire d’innombrables rencontres selon eux.
« Je suis vraiment une très grande passionnée de musique, ça découle de ma famille qui en plus vient de Petite-Vallée, ça prend une grande place dans ma vie », confie d’entrée de jeu Camille Cormier, fille de Louis-Jean Cormier.
De son côté, Éli-Yan Gasse, qui cumule 4 simples où l’on entend parfois Camille Cormier et qui est épaulé par son père Manuel Gasse, se dit lui aussi passionné de la musique « ça fait ma vie », avance-t-il.
Tous deux ont commencé à faire le Camp chanson Québecor de Petite-Vallée depuis leur plus jeune âge et y retournent avec la même hâte et le même bonheur chaque année. Après avoir essayé le séjour en interprétation, les deux amis expérimenteront le séjour auteurs-compositeurs-interprètes cette année.
Accroître sa passion et sa culture
Bien que leur passion pour la musique était déjà présente en eux, les deux artistes pensent que faire le Camp chanson, qui considéré comme le premier camp de vacances québécois spécialisé en chanson, n’a fait que la renforcer et accroître leur connaissance.
« Je pense que depuis le camp en 2022 où vraiment c’était une des meilleures semaines de camp, je suis sortie de là après le spectacle puis j’étais comme “wow c’est vraiment ça que j’aime faire et que j’ai envie de continuer de faire” », raconte Camille Cormier.
Lors de chaque semaine d’interprétation, les participants et participantes se retrouvent en plus des formations pour apprendre des chansons puis les interpréter lors d’un spectacle à la fin du séjour, de grands atouts pour la jeune artiste.
« Vu que ça commence jeune, tu peux commencer à prendre ce côté-là de la scène, tu apprends à mieux articuler quand tu chantes, à atteindre les bonnes notes, on fait plein d’exercices pour se réchauffer la voix et tout ça c’est cool parce qu’après tu les gardes en tête », explique-t-elle.
Pour Éli-Yan, la semaine de camp est l’occasion d’apprendre beaucoup autant au niveau de la musique que de soi-même. « Aujourd’hui je me pousse à le refaire [chaque année], c’est vraiment de l’expérience que je peux gagner ».
Les deux artistes en herbe s’entendent aussi pour dire qu’en plus de renforcer leur passion, et leur musique, le Camp chanson accroît leur connaissance : « Tu sors de là puis t’as full une bonne culture musicale de la chanson québécoise », confie Camille.
« Dans un terme musical, ça m’apporte de meilleures connaissances en musique, mais surtout en interprétation. On chante des chansons, mais on apprend à [les] interpréter. C’est vraiment un atout le fun si tu veux faire de la musique plus tard, parce que c’est important de savoir interpréter. »
Des rencontres et des nouvelles amitiés
Le Camp chanson leur permet aussi de faire de multiples rencontres, que ce soit avec les animateurs et formateurs, ou avec des artistes, mais cette semaine leur permet surtout de créer des liens d’amitié avec les autres participants et participantes qui restent souvent après.
« C’est sûr que tu rencontres du monde qui a les mêmes passions que toi. Pis moi c’est ça que je trouvais le fun parce que je me suis faite plein d’amitiés différentes au fil des années qui rejoignent ma passion donc ça ne me donnait pas le goût d’arrêter de le faire parce que je voulais continuer d’accumuler des amitiés », déclare-t-elle avant d’ajouter « c’est le fun, c’est plaisant, c’est beau aussi visuellement le site du camp puis […] c’est beau toutes les amitiés qu’on se fait là-bas, les expériences de vie qu’on apprend, c’est formateur »
Un point que rejoint également Éli-Yan qui explique que c’est « fun d’être avec ses amis, de faire de nouvelles rencontres de personnes incroyables, talentueuses ». « C’est quand même un camp, il y a des animateurs et tu tisses des liens vraiment forts avec eux », ajoute Camille. « Il n’y a personne dans tous les camps que j’ai fait qui a passé la semaine tout seul. Tout le monde finit avec des amis. Au niveau de la musique, il n’y a pas de stress, les accompagnateurs ne te chicanent pas, c’est vraiment bien géré à ce niveau-là. Et si tu ne veux pas faire quelque chose au camp, tu ne seras jamais forcé de le faire », révèle Éli-Yan de son côté. « Tu vas jouer devant un bon public qui va t’encourager, donc il faut juste te lancer. Tout est fait pour que tu aies du plaisir », conclue-t-il.
Depuis 2001, le Camp chanson Québecor de Petite-Vallée a accueilli plusieurs centaines d’enfants, d’adolescents et d’adultes. Certains sont d’ailleurs devenus des artistes présents sur la scène québécoise, notamment Velours Velours, Les Soeurs Boulay, Jérôme 50, Cédrik St-Onge, ou encore Simon Kearney.